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La flûte à bec

Historique

Sans doute le premier instrument de musique inventé par l’homme, servant initialement à donner l’alerte ou à imiter le cri des animaux. Les plus anciennes flûtes à bec remontent à la Préhistoire. Il convient toutefois de faire des distinctions parmi tous les instruments « à bec »… La flûte à bec (aussi appelée flûte douce, flûte d’Angleterre, flûte à huit trous) est un instrument qui comporte huit trous de jeu, dont un manipulé par le pouce pour permettre l’émission des octaves aiguës. Cet instrument apparaît incontestablement dans cette forme particulière à partir du XIVe siècle; il en subsiste encore quelques vestiges.
L’évolution de la construction des flûtes à bec, qui échappa à l’industrialisation et à l’usinage forcenés des instruments de musique au XIXe siècle, a conduit au XXe siècle, en partant du modèle baroque, à des réalisations surprenantes d’instruments pourvus de systèmes de clés à la façon des instruments « Boehm », vers la totale révolution dans le design acoustique du corps de l’instrument, des matériaux choisis (bois, résines, plexiglas, métal) et des extensions (amplifications, transformations de timbre par appareils électroniques en temps réel).

Descriptif

À l’origine, les flûtes à bec comportaient neuf trous de jeu, mais le nombre utile n’était en réalité que de huit, car on devait choisir entre les deux trous percés de chaque côté au bas de l’instrument afin de laisser le choix entre la tenue de droitier ou de gaucher et le trou inutile était bouché à la cire. C’est cet instrument qui sera décliné en plusieurs tailles à la fin du XVe siècle jusqu’à former une famille étendue et homogène à partir du XVIe siècle et que l’on désigne ordinairement par le vocable d’origine anglaise «Consort».

Il existe toutefois des instruments « à bec » ou « à bloc » qui ne fonctionnent pas selon le même mode organologique : les galoubets, txistu, flûtes d’Ossau et autres flûtes à une main ne comportent que trois trous de jeu et l’obtention des quintes et octaves s’effectue par la force du souffle. Mais aussi les flageolets « Anglais » et « Français », le csakan ou encore le pipeau.

La famille des flûtes se décline aujourd’hui en instruments en do et en fa.
– Sopraninino (ou exilante) (do)
– Sopranino (fa)
– Soprano (do)
– Alto (fa)
– Ténor (do)
– Basse (fa)
– Contrebasse (do)
– Soubasse (fa)

Techniques de jeu

Technique d’articulation: La principale caractéristique de l’instrument est l’expressivité liée à une technique très variée et subtile de l’articulation. La faible pression de la colonne (malgré un débit important) fait que la moindre différence dans la prononciation des syllabes articulatoires est immédiatement perceptible. C’est un atout, mais aussi une source de très grande difficulté car cela demande beaucoup de maîtrise. Les syllabes utilisées (déjà décrites dans les traités italiens du XVIe siècle) sont T, D, L, K, G. Comme la technique d’archet d’un violoniste, le flûtiste doit savoir non seulement maîtriser la qualité de l’émission mais aussi la succession des consonnes pour mettre en relief le rythme ou la particularité mélodique de la phrase musicale.

Technique digitale: La manipulation de l’instrument demande une bonne coordination. Si la technique ne demande pas de force ou de masse musculaire spécialement entraînée pour l’effort, il n’en demeure pas moins que la variété et la complexité de certains enchaînements (doigtés à fourche nombreux) rendent cet instrument assez difficile pour un vocabulaire musical moderne. Ne possédant pas la « facilité » des systèmes de clés qui permettent l’ouverture et la fermeture simultanée de plusieurs trous par l’action d’une simple clé, sa manipulation peut devenir franchement complexe.

Technique de souffle: Une des difficultés majeures est aussi de réussir à contourner l’apparente rigidité de son intonation. En effet, l’intonation est directement liée à la force du vent envoyé dans l’embouchure. Pression faible = sons bas, pression forte = sons hauts. Par la seule force du vent, on peut obtenir plus d’un demi-ton de variation pour un même doigté! Maîtriser cet aspect technique demande donc beaucoup de savoir faire et de subtilité pour obtenir l’intonation adéquate et la qualité de timbre désirée. Le flûtiste arrive à ses fins par le contrôle de son souffle, l’utilisation de doigtés de substitution, le couvrement ou le découvrement partiel de trous de jeu et la forme des lèvres, parfois alliée à divers degrés de fermeture de la gorge. L’ensemble ne peut s’acquérir que par un travail technique approfondi, et grâce à une oreille vigilante et infaillible.

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