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- La flûte traversière
Historique
La flûte traversière serait apparue en Chine, puis en Occident au Moyen Âge (XIIe siècle). Les premières descriptions de l’instrument ne datent cependant que du XVIe siècle, période à laquelle on l’appelait « flûte d’Allemand ». Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Lully introduit la flûte traversière dans l’orchestre d’opéra et à partir du XVIIIe siècle, l’instrument se voit assigner la fonction importante de soliste, en raison de sa sonorité diaphane et de son agilité.
Descriptif
La flûte traversière doit son nom à la façon dont on la tient : sur le côté, horizontalement.
Les modèles d’études sont généralement en maillechort argenté (alliage de cuivre, de nickel, et de zinc), et comportent trois parties séparables :
– La tête (sur laquelle il y a l’embouchure dans laquelle on souffle et une vis d’accord à l’intérieur du tuyau),
– un corps (qui contient des clefs sur lesquelles on appuie avec les doigts pour boucher des trous afin de produire les différentes notes)
– La patte qui prolonge le « corps » principal. La patte porte également plusieurs clefs, et peut-être en ut (do), ou en si (une clef supplémentaire).
Plus tard, lorsque les élèves acquièrent un meilleur niveau, il devient nécessaire d’avoir une flûte avec un plus beau son, c’est pourquoi les flûtes traversières professionnelles sont en alliage d’argent, ou d’or. Très exceptionnellement, certaines flûtes sont construites dans d’autres matériaux précieux : platine, cristal… La théorie nous explique que le matériau dans lequel est fait la flûte n’a aucune influence directe sur le son. Les facteurs ont cependant tendance à plus soigner la facture des flûtes dans des matériaux précieux, ce qui explique que les flûtes en argent et en or sont réputées être de meilleure qualité. À l’origine, les flûtes étaient en bois, mais ce procédé fut progressivement abandonné. Un défaut du bois réside dans sa structure beaucoup moins régulière, ce qui nuit à la propagation des ondes sonores en conséquence de quoi les flûtes en bois ont en général un volume sonore moindre, plus étouffé (et aussi des attaques plus floues) ce qui a joué en leur défaveur pour la musique d’orchestre moderne pour laquelle il fallait plus de puissance.
Techniques de jeu
Pour jouer de la flûte traversière, l’instrumentiste doit émettre un filet d’air, de forme proportionnée au pincement plus ou moins énergique de ses lèvres, qui peut être dirigé sous des angles d’attaque différents sur l’arête de l’embouchure. Le son produit à ce niveau met en vibration la colonne d’air du tuyau de la flûte. La fréquence de ces vibrations dépend de la longueur acoustique du tuyau. Cette longueur peut être modifiée par la disposition, la taille et la forme des trous, ainsi que par leur ouverture et fermeture.
Ainsi, lorsque l’on bouche ou débouche les différents trous à l’aide des clés, on modifie la longueur de la colonne d’air en vibration, et donc la hauteur de la note émise.
La pression et la rapidité du souffle influent sur la hauteur du son et sur le timbre. C’est sur une utilisation habile de ces données que repose la faculté d’octavier, caractéristique de la flûte dans le groupe des bois.
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